Albert Londres

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Albert Londres

Albert Londres, né le 1er novembre 1884 à Vichy et mort le 16 mai 1932 dans l'océan Indien, est un journaliste et écrivain français.

Citations[modifier]

Marseille, porte du Sud[modifier]

L'Entrée du port de Marseille, Paul Signac.
C’est un port, l’un des plus beaux du bord des eaux. Il est illustre sur tous les parallèles. À tout instant du jour et de la nuit, des bateaux labourent pour lui au plus loin des mers. Il est l’un des grands seigneurs du large. Phare français, il balaye de sa lumière les cinq parties de la terre. Il s’appelle le port de Marseille.
  • Marseille, porte du Sud, Albert Londres, éd. Les Éditions de France, 1927, chap. Mes bateaux vont partir, p. 1-2 (texte intégral sur Wikisource)


Écoutez, c’est moi, le port de Marseille, qui vous parle. Je suis le plus merveilleux kaléidoscope des côtes. Voici les coupées de mes bateaux. Gravissez-les. Je vous ferai voir toutes les couleurs de la lumière ; comment le soleil se lève et comment il se couche en des endroits lointains. Vous contemplerez de nouveaux signes dans le ciel et de nouveaux fruits sur la terre.


Passer ! Le mot convient à la ville. On va à Lyon, à Nice. On « passe » à Marseille.
  • Marseille, porte du Sud, Albert Londres, éd. Les Éditions de France, 1927, chap. Les cent visages du vaste monde, p. 14 (texte intégral sur Wikisource)


Export ! Import ! Ce qui se boit, ce qui se mange, ce qui se tisse, ce qui brûle, ce qui se transforme, ce qui fait la vie agréable et la mort rapide : échangeons tout et vive le trafic !
  • Marseille, porte du Sud, Albert Londres, éd. Les Éditions de France, 1927, chap. Sur le quai avec les ballots, p. 40 (texte intégral sur Wikisource)


Il y eut, jadis, en Chine, la guerre de l’opium. Elle se livra à coups de fusils et de canons. Un traité la termina. Du moins l’histoire parle ainsi. L’histoire se trompe. La guerre de l’opium n’a pas cessé. Elle continue sur le champ de bataille de Marseille.
  • Marseille, porte du Sud, Albert Londres, éd. Les Éditions de France, 1927, chap. La « guerre » mystérieuse de l’opium, p. 119 (texte intégral sur Wikisource)


Il est un phare à deux milles de la côte. Tous les soirs, on le voit qui balaye de sa lumière et le large et la rive. Ce phare est illustre dans le monde ; il s’appelle le Planier. Quelle que soit l’heure où vous le regardiez, dites-vous qu’à cet instant on parle de lui sur toutes les mers et sous toutes les constellations. Quand on n’en parle pas, on y pense.
Mais si le Planier ramène au pays, il préside aussi au départ.
Faites le voyage de Marseille, jeunes gens de France ; vous irez voir le phare. Il vous montrera un grand chemin que, sans doute, vous ne soupçonnez pas, et peut-être alors comprendrez-vous ?
  • Marseille, porte du Sud, Albert Londres, éd. Les Éditions de France, 1927, chap. Jeunes gens, allez voir le phare, p. 183-184 (texte intégral sur Wikisource)


Terre d’ébène[modifier]


Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie.


Citations sur[modifier]

Voir aussi[modifier]

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