Euro

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L'Euro est la monnaie unique au sein de seize États au sein de l'Union européenne.

Économie[modifier]

Joseph Stiglitz[modifier]

Néanmoins, la conception du "projet de la monnaie unique" a été si influencé par l'idéologie et par les intérêts privés qu'il a échoué non seulement sur son objectif économique, apporter la prospérité, mais aussi dans son ambition de rapprocher les pays politiquement.


L'euro a conduit à une aggravation de l'inégalité. C'est un argument crucial de ce livre : l'euro a creusé le fossé. Avec lui, les pays faibles sont devenus encore plus faibles et les pays forts encore plus forts : par exemple, le PIB de l'Allemagne représentait 10,4 fois celui de la Grèce en 2017, mais 15 fois en 2015. Cet écart entre les pays a aussi provoqué une augmentation de l'inégalité dans les pays de la zone euro, en particulier ceux qui sont en crise, et cela, même dans des pays européens qui étaient engagés dans une dynamique de réduction de l'inégalité avant l'avènement de l'euro.


En une sens, donc, l'histoire de la zone euro est une leçon de morale : elle montre que des dirigeants ayant perdu tout contact avec leur électorat peuvent concevoir des systèmes qui ne sont pas bons pour les citoyens. Elle montre que les intérêts financiers l'ont trop souvent emporté dans les progrès de l'intégration économique, et que l'emballement démentiel de l'idéologie et des intérêts peut aboutir à des structures économiques peut-être lucratives pour quelques-uns, mais dangereuses pour de larges composantes de la population.


Personnalités politiques[modifier]

Philippe Alexandre[modifier]

Si les salaires n'augmentent pas, les prix eux, ont connu une nette envolée notamment depuis la naissance de l'euro. C'est presque un miracle que la consommation des ménages, cette donnée que les économistes surveillent en permanence, se soit pas tout à fait stoppée.
  • « Acheter ou vendre », Philippe Alexandre, Le Bien public (ISSN 0998-4593), 2 novembre 2007, p. 14


Philippe de Villiers[modifier]

L'euro, le cœur nucléaire du dispositif, ne représente pas seulement une politique du renoncement. C'est « le renoncement à la politique ». La vrai politique n'est pas de l'ordre de la mécanique, c'est une vision. La politique, c'est l'idée qu'à une question technique, ce n'est pas une réponse technique qui convient. Qu'à une question économique, ce n'est pas une réponse économique qui convient. Qu'à une question sociale, budgétaire, ce n'est pas une réponse sociale, budgétaire qui convient. C'est une réponse politique.
Une « réponse politique », c'est quand on remonte plus haut qu'à la question posée. Qu'on retrouve le chemin de la nation et de ses intérêts vitaux.

  • Le moment est venu de dire ce que j'ai vu, Philippe De Villiers, éd. Albin Michel, 2015, p. 159


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