William Morris

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William Morris photographié par Emery Walker.

William Morris, né le 24 mars 1834 à Walthamstow, Essex (aujourd'hui dans le borough londonien de Waltham Forest) et mort le 3 octobre 1896 à Hammersmith, Londres, est un fabricant, designer textile, imprimeur, écrivain, poète, conférencier, peintre, dessinateur et architecte britannique, célèbre à la fois pour ses œuvres littéraires, son engagement politique libertaire, son travail d'édition et ses créations dans le domaine des arts décoratifs, en tant que membre de la Confrérie préraphaélite, qui comptent parmi les sources du mouvement Arts & Crafts qui eut, dans ce domaine, l'une des influences les plus importantes en Grande-Bretagne au XXe siècle.

Citations de ses œuvres[modifier]

Écrits politiques[modifier]

Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre, 1877[modifier]

L'espérance et la peur : ces deux grandes passions dominent toute l'espèce humaine, et tout révolutionnaire a forcément affaire à elles. Notre travail, c'est de donner espoir aux opprimés, qui sont une multitude, et de faire trembler les oppresseurs, qui sont une minorité. Si nous y parvenions, si les foules se mettaient à espérer, cet espoir suffirait à faire trembler ces quelques hommes - mais nous ne tenons guère à les terroriser. Nous ne voulons pas venger les pauvres, nous voulons leur bonheur. D'ailleurs, comment se venger de façon adéquate de tous ces millénaires de souffrance ?
  • Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre, Wiliam Morris, éd. Rivages poche, coll. « Petite bibliothèque », 2013  (ISBN 978-2-7436-2454-5), p. 20


Aux riches, aux gens aisés, il me faut demander : vous qui craignez tellement de perdre votre position, que vous seriez prêts à tout pour la conserver, en quoi au juste consiste-t-elle, cette position ? Serait-il si malheureux, si effroyable, de devoir l'abandonner ?
  • Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre, Wiliam Morris, éd. Rivages poche, coll. « Petite bibliothèque », 2013  (ISBN 978-2-7436-2454-5), p. 22


La première chose à comprendre est que notre système social est construit sur la base d'un état de guerre permanent. Y en a-t-il parmi vous qui trouvent cela normal ?
  • Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre, Wiliam Morris, éd. Rivages poche, coll. « Petite bibliothèque », 2013  (ISBN 978-2-7436-2454-5), p. 23


La guerre, la compétition, donnez-lui le nom que vous voulez ; la vérité est que cela signifie - au mieux - la recherche pour soi-même d'un avantage, même s'il porte préjudice à autrui, et que vous devez être prêts à tout détruire, à détruire même tout ce que vous possédez, si vous ne voulez pas perdre le combat. Quand il s'agit de ces guerres où les gens n'ont d'autre choix que de tuer ou d'être tués, de ces guerres au cours desquelles on lance des bateaux avec pour seuls ordres de "couler, de brûler et de détruire", vous comprenez cela parfaitement. Mais quand il s'agit de cette autre guerre que l'on nomme le "commerce", vous ne semblez même pas conscients de tout ce gaspillage de biens. Notez, pourtant, que ce gaspillage a bel et bien lieu.
  • Comment nous vivons, comment nous pourrions vivre, Wiliam Morris, éd. Rivages poche, coll. « Petite bibliothèque », 2013  (ISBN 978-2-7436-2454-5), p. 23


L'esthétique de la vie, 1896[modifier]

Anemone, motif en jacquard, Morris & Co (1876).
Je ne puis plus m’empêcher de vous faire part une fois encore de ce message que quelque destinée, dirait-on, m’a chargée d’apporter. Ce message, en quelques mots, c’est le devoir de vous rallier contre le dernier danger qui vient attaquer la civilisation et menacer de l’éteindre dans sa source même ; le danger que les hommes, en luttant pour la possession complète de tous les luxes de la vie avec la plus forte réserve de leur race, ne dépouillent la race entière de toute la beauté de la vie ; que les individus les plus forts et les plus intelligents, en cherchant à arriver à la domination absolue sur la nature, ne détruisent ses dons les plus simples et les plus répandus ; qu’ils n’asservissent à leur pouvoir les hommes les plus simples, les rendent esclaves à leur tour, et finissent par précipiter le monde dans une nouvelle barbarie, plus épouvantable et mille fois plus désespérée que la première.


Le danger que la marche actuelle de la civilisation ne détruise le côté esthétique de la vie, voilà de graves paroles que je voudrais atténuer, mais je ne le puis, car je dis ce que je crois être la vérité.


Que la beauté de la vie n’ait aucune importance, peu d’hommes, je pense, oseraient le soutenir, et cependant des gens d’une éducation supérieure agissent comme si elle n’en avait pas. En cela ils font tort, non seulement à eux-mêmes, mais encore à ceux qui viendront après eux. Car cette beauté, que nous appelons art, en prenant le mot dans son sens le plus général, n’est pas un fait purement accidentel de la vie, quelque chose que nous pouvons prendre ou abandonner à notre guise. C’est une nécessité positive de la vie, si nous voulons vivre comme la nature nous l’ordonne, c’est-à-dire si nous ne voulons pas être moins que des hommes.


Et si quelqu’un venait dire : Il en a toujours été ainsi ; il y eut toujours une masse vouée à une ignorance grossière, sans aucune connaissance ni souci de l’art, on lui répondrait que si tel a été le cas, ce fut toujours un mal et le devoir s’impose, dès que nous avons conscience de ce mal, de le réparer si cela se peut.


Il semble que les gens redoutant que l’expression extérieure de la beauté ne prenne une trop grande place parmi les forces vitales, seraient les mêmes que ceux qui auraient craint, si la création du monde extérieur leur était échue, de donner de la beauté à un épi de blé, de peur qu’il ne soit plus bon à être mangé.


Comme d’un côté l’art, œuvre du peuple et pour le peuple, expression du bonheur dans le travail et dans l’usage d’une chose, aurait une influence plutôt favorable que fâcheuse sur le progrès en d’autres domaines, on peut être également convaincu que l’art majeur, œuvre d’intelligences élevées, de facultés merveilleuses, ne peut exister sans lui.


Voilà donc la situation : depuis la première aube de l’histoire jusqu’aux temps tout à fait modernes, l’art, dont le rôle naturel était d’égayer toute chose, a atteint son but. Tous les hommes y avaient leur part. C’est là ce qui rendait la vie romantique, comme on s’exprimait dans ce temps-là ; ce n’étaient pas les barons pillards, ni ces rois inaccessibles avec leur hiérarchie de nobles avilis et autres institutions ridicules.


Chose étrange et qui déconcerte, depuis lors et pendant tout ce laps de temps qui, malgré ses nombreux errements et ses fautes, a cherché cependant d’une façon générale et constante l’abolition des privilèges et de l’exclusivisme, l’art fut amené à être le privilège de quelques-uns et le peuple se vit dépouillé de son héritage. Les auteurs du mal, en même temps que ceux qui en étaient les victimes, restaient entièrement inconscients de ce qu’ils faisaient.


En un mot, le monde civilisé avait oublié qu’il y eut jamais un art par le peuple et pour le peuple, expression du bonheur dans le travail et dans l’usage d’une chose.


Au milieu de cette désolation, en effet, un temps nouveau, plein d’espérances, se leva à la lueur de la torche de la Révolution française. Des choses qui avaient langui avec le dépérissement de l’art, se ranimèrent et proclamèrent son prochain réveil.


Certainement, son style sans pareil, son admirable éloquence auraient attiré l’attention, quel qu’en fût le sujet, à une époque qui n’a pas perdu le goût de la littérature. Mais assurément, l’influence qu’il exerça sur la partie éclairée de la nation a été le résultat de ce style et de cette éloquence, qui exprimaient ce qui s’agitait déjà dans tous les esprits.


Il serait puéril et absurde de la part des fils d’une époque de dire : Nous ne mettrons pas la main à l’ouvrage ; nous ne sommes pas la cause du mal et nous ne nous tourmenterons pas à en rechercher le remède. Ils amasseront de telle sorte pour leurs fils un fardeau trop lourd à supporter et qui les écrasera.


Le siècle qui s’approche de sa fin, si on donnait des surnoms aux siècles, mériterait celui de siècle du commerce.
  • Au sujet du XIXe siècle.


Les hommes se sont rendus indignes de leur nom, parce qu’ils ont cessé d’avoir la portion d’art qui leur est due.


Dire que l’éducation n’est pas terminée en quittant l’école, c’est devenu aujourd’hui un lieu commun. Comment parler alors de l’éducation d’hommes qui mènent une vie de machines, qui ne pensent que pendant les quelques heures qu’ils ne sont pas au travail, qui, en un mot, passent presque leur vie entière à un labeur nullement propre à leur développer utilement le corps et l’esprit ? Vous ne pouvez donner de l’éducation, de la civilisation aux hommes sans leur donner en même temps une part dans l’art.


Vous ne pouvez donner de l’éducation, de la civilisation aux hommes sans leur donner en même temps une part dans l’art.


Personne n’a le droit de dire que tout a été fait en vain, que toute cette lutte fidèle et opiniâtre de ceux qui nous ont précédés n’aboutira pas, que l’humanité tournera toujours dans le même cercle. Personne n’a le droit de tenir pareil langage et, en même temps, de se lever chaque matin, de se bourrer d’aliments et de dormir la nuit, pendant que le reste de l’humanité peinera pour entretenir sa vie inutile.


La civilisation antique était enchaînée à l’esclavage et à l’exclusivisme, et elle tomba. La barbarie, qui prit sa place, nous a délivrés de l’esclavage et aboutit à la civilisation moderne. À son tour celle-ci a le choix entre se développer indéfiniment ou être anéantie par ce qui porte en soi le germe d’un développement plus élevé.


La grande vague de l’intelligence qui monte, grosse de tant de désirs et d’aspirations légitimes, emportera dans son mouvement toutes les classes de la société. Elle nous fera comprendre à chacun que beaucoup de choses, que l’habitude nous faisait regarder comme des maux nécessaires et éternels, ne sont que les produits accidentels et temporaires de la stupidité du passé et peuvent être évités par des efforts sérieux, en faisant preuve de courage, de bonne volonté et de prévoyance.


Si nous ne pouvons supporter un léger désagrément dans la vie pour conserver un monument d’art, qui élèvera et cultivera l’esprit, non seulement de nous-mêmes, mais encore de nos fils, et des fils de nos fils, il devient oiseux et vain de parler d’art, et même d’éducation.
  • Au sujet de la préservation des monuments anciens.


S’il importe que nous nous occupions des œuvres d’art de notre temps, dont le nombre peut s’accroître indéfiniment, tant que nous serons en vie, il importe évidemment que nous consacrions un peu de soin, de prévoyance et d’argent à la préservation de l’art des âges passés.


Celui qui consent à la destruction ou à la mutilation d’un vieil édifice n’a pas le droit de prétendre qu’il a le souci de l’art. Il n’a d’autre excuse à faire valoir pour son crime contre la civilisation et contre le progrès, qu’une ignorance absolument épaisse.


Je dois, en effet, parler maintenant d’autres choses, de biens qui devraient nous être communs à tous, de l’herbe verte, des feuillages et des eaux, de la lumière et de l’air même du ciel. Le siècle du commerce a été trop affairé pour y prendre garde.


Je dois, en effet, parler maintenant d’autres choses, de biens qui devraient nous être communs à tous, de l’herbe verte, des feuillages et des eaux, de la lumière et de l’air même du ciel. Le siècle du commerce a été trop affairé pour y prendre garde.


Ces messieurs, dont beaucoup achètent des tableaux et se réclament de l’art, brûlent des quantités de charbons.


Comment pourriez-vous vous intéresser à la peinture d’un paysage, lorsque par vos actions vous montrez que le paysage lui-même ne vous intéresse pas ! Ou bien, quel droit avez-vous de vous enfermer dans un milieu où s’épanouit la beauté de la forme et des couleurs, lorsque vous rendez impossible aux autres d’y avoir quelque part ?


Je suppose que le moment n’est pas encore venu dans le réveil des arts pour exprimer le dégoût qu’inspire la façon horrible, empirant chaque jour, dont les afficheurs vont barbouiller toutes nos villes. Nous devrions néanmoins ressentir de l’aversion pour ces horreurs et prendre la résolution de ne jamais rien acheter des objets recommandés par une pareille publicité. Je me refuse à croire qu’ils puissent valoir grand’chose, s’ils ont besoin de toute cette réclame pour se vendre.


N’oubliez pas, je vous prie, que celui qui coupe un arbre, inutilement ou à la légère, surtout dans une grande ville ou dans ses faubourgs, celui-là ne peut prétendre à l’art.


Il ne faut jamais oublier lorsqu’on entend parler d’art à bon marché, que tout art exige du temps, du travail et des efforts d’intelligence et que l’argent est le seul signe représentatif de ces objets.


Je ne me lasse pas de le dire, le plus grand ennemi de l’art c’est le luxe ; l’art ne peut vivre dans cette atmosphère.


Nous nous imaginions que la civilisation réalisait la paix, l’ordre et la liberté, la bienveillance pour le prochain, l’amour de la vérité et la haine de l’injustice, et par conséquent la vie de bonheur basée sur toutes ces choses, une vie libre de toute crainte vile, mais pleine de variété. Voilà ce qu’elle signifiait dans ma pensée et nullement des chaises rembourrées et des coussins en plus grand nombre, plus de tapis et de gaz, des boissons et des mets plus exquis — et avec tout cela, des différences plus nombreuses et plus tranchantes entre les diverses classes de la société.


Si vous voulez une règle d’or, qui convienne à tout le monde, la voici :
« N’ayez chez vous rien que vous ne sachiez utile ou ne croyiez beau. »


Ce que je voulais, ce que je veux encore ce soir, c’est vous présenter définitivement une grande cause à défendre. Cette cause, c’est celle de la Démocratie de l’Art, l’ennoblissement du travail quotidien et vulgaire, ce qui un jour mettra l’espoir et le plaisir à la place de la crainte et de la douleur, comme forces excitant l’homme au travail et maintiendra le monde dans la voie du progrès.


Il est évident qu’il n’est donné qu’à peu d’hommes de mourir pour leur cause, si toute leur vie ils n’ont pas vécu pour elle.


Romans[modifier]

La Plaine étincelante (The Story of the Glittering Plain, or The Land of Living Men), 1890[modifier]

Premières pages du roman La Plaine étincelante de William Morris. 2e édition enrichie d'illustrations de Walter Crane, Kelmscott Press, 1894.
On raconte qu'il était une fois un jeune homme né d'un peuple libre et dont le nom était Gîtallègre. Il était de belle apparence, fort, et il avait prouvé sa valeur au combat. Il appartenait à la très ancienne maison du Corbeau.
  • Premières phrases du roman.
  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. I, p. 5


Nous cherchons le Pays des Jours innombrables, le lieu où celui qui ne sait plus rire peut réapprendre cet art, le lieu où l'on oublie les souffrances anciennes.
  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. I, p. 7


Gîtallègre, notre récit n'est pas celui d'une mort, mais d'une séparation. Il est donc possible d'y remédier.
  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. 2, p. 11


Le pays est tout noir,
C'est l'hiver et le soir.
La bise souffle par monts, par vaux.
Près du feu réfugiés,
Travaillons au métier.

  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. 7, p. 57


Ici, il est fort et vigoureux, joyeux, aimant. Ailleurs qu'ici, il serait un fantôme radoteur, lentement emporté par le vent de la nuit.
  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. 11, p. 91


Il ne sied point aux gens heureux de marcher avec moi.
  • Gîtallègre.
  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. 14, p. 113


D'où viens-tu ? Où vas-tu, oiseau couleur de nuit ?
Quels champs, quelles terres arides as-tu survolées ?
As-tu vu les grands casques blancs, dont l'éclat luit
Dans la plaine où les armées veulent s'affronter ?

  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. 17, p. 141


Viens donc, ma bien-aimée, profitons de la paix,
Qu'il n'y ait plus d'échecs, qu'il n'y ait plus de peur,
Viens où nous pourrons vivre entourés de respect,
Où nous commencerons nos années de bonheur.

  • (en) La Plaine étincelante (1890), Wiliam Morris (trad. Francis Guévremont), éd. Aux forges de Vulcain, coll. « Roman », 2017  (ISBN 978-2-37305-031-8), chap. 18, p. 150


Citations au sujet de William Morris[modifier]

William Blanc[modifier]

William Morris a commencé à écrire au moment où il a commencé à militer chez les socialistes, où il était très respecté : il assiste au congrès fondateur de la IIe Internationale, fonde la Socialist League (avec Eleanor Marx et le soutien de Friedrich Engels – NDLR). Pourtant il ne faisait pas passer de messages de manière très explicite : dans ses textes, il y a des rois et des reines, on peut dire que ce n'est pas très socialiste... Il voulait juste donner la possibilité aux gens de rêver un autre monde. Ça faisait partie d'un projet socialiste, mais ce ne sont pas des textes politiques pour imposer la ligne du parti. Il a réussi à articuler cet aspect avec son engagement politique, pour lequel il a écrit des discours très militants.
  • « William Blanc : « La fantasy, ce devrait être une espèce de cri de rage » », William Blanc, L'Humanité, 10 mars 2019 (lire en ligne)


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